INTRODUCTION: YOSEIKAN BUDO

YOSEIKAN BUDO was born to realize a synthesis of various martial arts with an educational goal. This mission was assigned to Hiroo Mochizuki during his childhood by his father Minoru, inspired himself by Mr. Jigoro Kano.

At the end of the ‘60s in France, the discovery by Hiroo Mochizuki of the undulating movement, which leads to the optimization and multiplication of the physical force at the point of collision, provides the starting point to the development of YOSEIKAN BUDO (*).

The undulation is generated when two opposite and desynchronized forces meet. The changes in frequency generate different types of movement size:
- brief undulations (atémis),
- middle undulations (techniques of bokken or tonfa, for example)
- long undulations (projections, naginata or throws, for example).

The discovery of this common denominator to every discipline – as the trunk from which the branches grow – is the foundation of a modern technique in constant evolution.

Conceived as a research lab, its fundament is the respect of the logic in terms of anatomy, biomechanics and symmetry, which permits to mobilize both the brain hemispheres.

The numerous filed of application, the alternation of bare-knuckle and weapons, with different distances, on the floor or standing, contribute to stimulate the creativity and the ability to adapt to every different type of work, and consequently to enlarge the one’s own way of thinking. 

Through the variety of the technical exchanges, the goal is to add value to the mentality of sharing, helping and to mutual respect.

 

(*) literally, « Budo de l’Ecole Yoseikan » (recalling the names of the three following dojos of his father in Japan, as a tribute to his last one)

Ecole Mochizuki

- Bref historique sur 5 générations                     

Giroku KOCHI  – Samuraï (Officier de haut rang du Clan TOKUGAWA)

Sa fille Nami KOCHI  épouse Chyozo MOCHIZUKI (descendant d’officier du Clan TAKEDA Shingen)

Leur fils Minoru MOCHIZUKI – épouse Ayako SHINMURA (descendante d’un officier de haut rang du Clan IMAGAWA)

Leur fils aîné est Hiroo MOCHIZUKI

Ses fils, nés respectivement en 1977 et 1980 de sa deuxième union avec son épouse française Eliane, sont Mitchi-Hito MOCHIZUKI et Kyoshi MOCHIZUKI, investis dès leur plus jeune âge dans la pratique et l’esprit de recherche martiale - dans une optique éducative.

 

Minoru MOCHIZUKI  (1907-2003)

  • Haut gradé : 10e dan Aïkido, 9e dan Jiu-jitsu, 8e dan Judo et de Iaïdo, 5ème dan de Kendo et de Jo-Do, hanshi Katori Shinto Ryu.
  • Disciple des plus grands maîtres japonais de son temps : Jigoro KANO, Moriheï UESHIBA, Kyuzo MIFUNE sous la direction desquels il acquiert l’essentiel d’un bagage technique qu’il n’aura de cesse de réinterpréter sa vie durant.
  • Désigné par Maitre Kano pour prendre la tête d’un Conservatoire des Arts Martiaux traditionnels Japonais, il devient à cet effet membre actif du groupe de travail  fondé par ce Maître : « Préservation du Budo traditionnel japonais » (*)
  • Créateur de l’Aïki-jujitsu

 

Selon sa conception des arts martiaux, les pratiquants se devaient d’être complets.

Il avait pour objectif une synthèse des arts martiaux conçus comme une méthode éducative, projet dont il avait confié la réalisation à son fils aîné Hiroo dès 1953.

 

Hiroo MOCHIZUKI  (né en 1936)

  • Haut gradé : 10 dan Karate, 8e dan Aïkido, 8e dan Jiu-Jitsu, 7e dan Iaïdo, 3e dan Judo
  • D’abord formé par son père en judo, Iaïdo et kobudo, il a également reçu l’enseignement des plus grands maîtres japonais de son temps : Moriheï UESHIBA, Hironori OHTSUKA et Shinji MICHIHARA, mais aussi l’influence de professeurs occidentaux tels Me Lamotte (**) et Roger LAFFONT (boxe française)
  • A la demande de son père, il complète sa formation par l’étude des atémis (Karaté, boxe anglaise, boxe française) en vue de réaliser la synthèse d’arts martiaux souhaitée par ce dernier
  • Créateur du Yoseikan Budo (pratique non limitative de toute technique martiale)

 

Toutes générations confondues, la famille Mochizuki n’a eu de cesse de revendiquer une pratique martiale complète, évolutive et  contemporaine.

 

C’est cette adaptabilité contextuelle qui semble être le fer de lance du système Yoseikan Budo : garder le meilleur de la philosophie, de la pédagogie et des techniques ancestrales, puis les réadapter à son temps.     

 

 

 (*) Ce projet de Conservatoire, né des craintes de Me Kano de voir s’appauvrir ou disparaitre un riche patrimoine technique au profit d’une simple pratique sportive, ne sera pas mené à terme en raison du décès prématuré du Maître.

 

(**) Ce Maitre d’armes spécialiste des sports de combat français mais également judoka, avec lequel son père avait pratiqué et noué des liens d’amitié au début des années 50, fut le co-auteur de plusieurs manuels de judo et jiu-jitsu édités à cette époque.